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12 août 2017
Récit: Judith et Martine dans le cinéma
Voici enfin mon nouveau récit sur lequel j'ai travaillé, parmi d'autres récits que je publierai prochainement, pendant quelques mois déjà. Il s'agit, jusqu'à présent, de mon récit le plus long. Il met en scène deux amies, Judith et Martine, qui vont ensemble au cinéma. Tout se déroule normalement au début, jusqu'à ce que Martine y découvre la vraie nature de son amie. De plus, les deux filles vivront une expérience bien étrange.Judith empoigne les trois bouteilles remplies de liqueur tous plus sucrées les unes des autres. Martine, en remarquant les trois litres de liquide que son amie transporte, s'esclaffe.
— Mais tu sais qu'on n'arrivera pas à boire tout ça!
— Fais-moi confiance, répond Judith d'un ton assuré, voire quelque peu hautain.
Les deux amies entrent dans la salle et vont s'assoir dans la rangée du fond. Elles arrivent juste à temps, le film est sur le point de commencer. Judith débouche une des bouteilles et prend une première longue gorgée du liquide pétillant.
— J'ai pas trop aimé perso...
— Comment ça?, s'exclame Judith.
— Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages je crois, et c'était beaucoup trop dramatique à mon goût.
— Ah, j'vois pas trop... J'ai trouvé le film satisfaisant moi.
La salle est maintenant complètement vide, des employés nettoient le plancher parsemé de morceaux de pop-corn qui ont glissé des doigts des spectateurs hypnotisés par le grand écran.
— Tu es trop habituée aux comédies et aux films d'amour hein?, reprend Judith après qu'un rot lui ai échappé.
Les quelques employés qui s’affairent à leur travail tel des fourmis s’approchent de plus en plus de la rangée des filles, ces dernières se lèvent et apportent avec elles une bouteille chacune. Dans le couloir, un couple s'embrasse, un groupe de garçons se bousculent et rigolent, un enfant pleure, une famille semble être à la recherche de leur salle et le concierge nettoie le plancher. Il ne fait pas particulièrement sombre, mais pas très clair non plus. Bref, un cinéma des plus typiques.
— Attend, souffle Judith en tirant la manche du chandail de son amie. Que dirais-tu qu'on regarde un autre film, là, maintenant?
Martine réfléchit quelques secondes.
— D'accord!
Elle reprend sa marche. Seulement, Judith lui tire immédiatement la manche à nouveau.
— Attend, attend! Où tu vas?
Silence. Interrompue dans son déplacement, Martine crois que son amie est en train de simplement lui faire perdre son temps pour le plaisir. Seulement, le ton sérieux de son amie lui fait sérieusement douter qu'il s'agisse d'une farce.
— On ne va pas acheter des billets?, demande Martine.
— Tu sais, on peux passer de salles en salles sans payer. On a simplement à payer une fois et on peut aller voir n'importe quel autre film après sans se faire remarquer. On a même accès aux toilettes, on ne peut juste pas aller chercher de boissons...
Le visage de Martine s'illumine.
— Alors c'est pour ça que tu as acheté trois bouteilles!
— Ouais! Et le 7-up, ça goûte bien meilleur que l'eau du robinet! Je ne veux pas boire d'eau qui goûte le métal moi, déclare Judith en grimaçant.
Ainsi, les filles s'infiltrent avec succès et sans difficulté dans une seconde salle. Le film commence.
— J'ai préféré celui-là, déclare Martine alors que défilent des noms sur l'écran. C'était beaucoup plus à mon goût que le film de tantôt!
— Ouais, je me disais aussi que t'aimerais, moi pas tellement, ricane Judith.
— C'était pas assez dramatique et les personnages n'étaient pas assez plats?
Les deux filles rigolent. Les employés parcourent les rangées. Quelqu'un aurait échappé tout son pop-corn. Une autre personne aurait eu un accident d'une toute autre nature sur son siège, selon les dires d'un employé à son compatriote.
— Je serais prête pour un troisième film moi, reprend Martine avec un grand sourire.
Judith hoche de la tête avec approbation alors qu'elle ri. Il n'y a presque plus personne dans la salle, les autres s'étant immédiatement levés de leurs sièges lorsque le générique de fin est apparu, à croire que leur siège s'est transformé subitement en métal chauffé à blanc.
— Mais... t'es sûr qu'on ne se fera pas prendre?, dit Martine, hésitante.
— Crois-moi, je l'ai déjà fait, répond son amie avec confiance alors qu'elle se lève de son siège à son tour. Oh, n'oublie pas la bouteille!
Les deux amies espiègles sortent de la salle.
— Excusez-moi mesdemoiselles!
À quelques mètres des filles, un homme cravaté s'approche. Ce dernier est plutôt robuste et porte fièrement la moustache. Les deux filles s'arrêtent.
— Désolé de vous déranger mesdemoiselles, mais je dois vérifier vos billets, dit l'homme. Nous avons été victimes de vols répétés ces dernières semaines, c'est pourquoi nous faisons maintenant des vérifications aléatoires. C'est notre nouvelle politique.
Martine fige. Son cœur fait un bon. Non seulement étonnée qu'une telle règle soit appliquée, elle sent qu'elle et son amie se sont faites prendre. Elle avale sa salive de travers. Prête à s'excuser, elle ouvre la bouche, mais tout ce qui en sort n'est qu'un toussotement maladroit. Judith ne fléchit pas.
— Bien sûr!
Elle se met à fouiller dans les poches de son pantalon. Après une courte recherche qui est évidemment infructueuse, elle pose ses mains sur ses hanches et hausse les épaules.
— Désolé, il a dû tomber à quelque part dans la salle, déclare-t-elle avec une confiance inouïe. Voulez-vous qu'on retourne à l'intérieur pour chercher? Je ne sais pas si nous pourrons les retrouver par contre puisque vos employés sont déjà passés avec leur balais.
— Ce ne sera pas nécessaire, répond immédiatement l'homme. Bonne journée.
Il repart. Les deux filles reprennent leur chemin. Martine n'arrive pas à croire qu'elles ne se soient pas fait prendre. Il est évident maintenant que son amie Judith n'est pas seulement maligne, mais aussi une menteuse douée.
— J'arrive pas à croire que tu sois restée aussi calme tout à l'heure, c'était très impressionnant à voir.
— Merci, mais tu sais, ce n'est pas sorcier. Pour bien mentir, il faut avant tout garder son calme. Avec un peu de pratique, tu pourrais y arriver sans soucis.
— Moi? Non, je n'y arriverai jamais. Non seulement mentir, mais voler aussi. Je n'en suis pas capable, je n'oserais jamais prendre un risque aussi grand.
— Tu sais, on dit qu'il faut prendre des risques dans la vie pour réussir. Si tu veux avoir ce que tu veux, tu dois pousser les autres pour y arriver. Tu dois avoir... quelque chose de plus, tu vois ce que je veux dire? Quelque chose de spécial. Il y a beaucoup de monde qui n'oseraient pas voler, mais moi, je n'ai pas de problème à le faire. C'est ce qui me rend spéciale.
— Tu ne crois pas que... que c'est mal? Voler j'veux dire? Le cinéma finirait par faire faillite si tout le monde le faisait, tu ne crois pas?
— Je ne crois pas que ce soit bien grave. Je suis probablement la seule qui le fait ici, donc... Ça ne doit pas être si dommageable pour un cinéma aussi, comment dire... commercial.
— Et d'ailleurs, si tu crois être la seule à le faire, ne penses-tu pas qu'il y a un plus grand risque que tu te fasses prendre?
— Comment ça?
— J'veux dire... On a été intercepté tout à l'heure... Peut-être qu'il se doutait que tu es la fautive?
— Non, il a dit qu'il faisait des fouilles aléatoires, répond Judith d'un ton impatient. Aussi, s'il nous suspectais réellement, il ne nous aurait certainement pas laissé partir. Il nous aurait au moins surveillé pour être sûr qu'on n'entre pas dans une autre salle sans billet, mais il ne l'a pas fait puisqu'on a réussi à voir un troisième film sans problème, donc... tu comprends ce que je veux dire?
— T'es sûre qu'il ne mentait pas à propos des fouilles aléatoires?
— Écoute. Laisse tomber ce que j'ai dit. Je ne suis pas la seule qui le fait, c'est évident. Ce n'était qu'une fouille aléatoire, il n'a aucune idée que je le fait. On ne cours aucun risque, tu comprend? Aucun! Maintenant, j'apprécierais si tu débarquais de mon cul deux secondes.
Les deux filles, assises au milieu d'une salle déserte et silencieuse, restent sans mot pendant quelques minutes. Le lourd silence est brisé par une question des plus triviales.
— Il nous reste du 7-up?, demande nonchalamment Judith.
— Non, la bouteille est vide, répond Martine en secouant le cylindre.
— Je crois qu'il est temps de partir d'ici alors.
Elles se lèvent et se dirigent vers la sortie. Judith pousse la porte. La porte, toutefois, ne bouge pas. Judith pousse plus fort. La porte n'est pas moins bloquée. Judith pose tout le poids de son corps. Rien n'y fait.
— C'est... c'est verrouillé, souffle Judith, vaincue.
Martine prend alors le relais. Elle pousse, pousse plus fort, pousse encore plus fort, tire même, mais rien ne fonctionne. Elle pivote vers son amie. Cette dernière est dans une position grotesque, le dos courbé et se tenant sur une jambe. Est-ce la nervosité qui provoque cette drôle de réaction, se demande Martine? Serait-ce une sorte de technique d’étirement que son amie fait après être restée assise pendant plusieurs heures, une technique qu'elle avait gardée secret jusqu'à présent? Du yoga? Ou peut-être qu'elle a...
— Il faut absolument sortir d'ici, et vite. J'ai envie de pipi depuis tout à l'heure et je ne pourrai pas tenir bien longtemps!
Martine frappe à la porte pour avoir l'attention d'un employé, mais c'est sans succès. Judith fait une sorte de danse étrange dans laquelle elle croise les cuisses et fait de légers bonds sur une jambe.
— À bien y penser, marmonne Martine, j'ai bien envie d'aller aux toilettes moi aussi...
— La sortie d'urgence!, s'exclame Judith en pointant du doigt le panneau illuminé.
Les deux filles se précipitent vers l'autre extrémité de la salle. Martine pousse la porte pendant que Judith se dandine sans retenue. Étonnamment, le même problème se produit. Impossible d'ouvrir cette porte. Impossible même de la faire bouger, même pas d'un millimètre.
— Mais... mais c'est impossible!, s'exclame Judith. La porte d'urgence ne peut pas être bloquée c'est... c'est la porte d'urgence! Elle... elle ne peut pas être verrouillée, c'est ultra dangereux!
Martine s'assoit sur un siège. Elle serre les dents et les genoux.
— Il faut que je sorte pour faire pipi, Martine! Tu m'entends? Il faut que je sorte maintenant!
Elle se place devant la porte et donne de grands coups avec son poing fermé.
— Hého! Il y a quelqu'un? Nous sommes prises! J'ai envie de pipi!
Judith, voyant que personne ne répond à ses plaintes, reprend sa danse alors que Martine se contente de serrer les genoux en fixant l'écran qui n'affiche rien. Judith croise et décroise rapidement les cuisses. Martine prend de longues inspirations, ses cuisses tremblent.
— Oh!
Judith, sans gêne, met sa main dans son pantalon, tâte pendant quelques secondes puis retire sa main. Martine regarde le tout sans réagir.
— J'ai mouillé ma culotte un tout petit peu.
Martine ne dit rien. Perdue dans ses pensées. Elle réalise qu'elle ne peut plus compter sur son amie, elle qui semblait avoir tout sous contrôle. Elle qui affirmait être une experte et qui semblait laisser croire qu'aucun problème ne pourrait se produire. Elle qui avait si confiance en elle, mais qui se comporte à présent sans dignité.
— Bon, j'en peut plus, je vais faire pipi dans un coin, déclare enfin Judith.
Soudain, un vacarme cauchemardesque résonne dans la salle. Puis, une voix amplifiée d'homme se fait entendre.
— Bonsoir les voleuses! Vous reconnaissez ma voix? J'espère bien, sinon notre rencontre aujourd'hui aurait été bien inutile. Vous savez, vous ne m'avez pas eu avec vos mensonges. En réalité, je savais déjà que vous étiez deux petites voleuses. Je suis allé vous voir simplement pour faire votre connaissance avant de vous enfermer dans cette salle. Alors comme ça on veux se soulager la petite vessie sur mon plancher? N'y pensez même pas, sinon vous devrez me rembourser le prix des tapis. Croyez-moi, ça vaut bien plus cher que trois billets de cinéma. Vous n'aurez qu'à vous retenir jusqu'à demain. Bonne nuit!
Un autre son se produit, cette fois plus strident. Puis, le silence tombe. Plus rien ne bouge dans la salle. Judith est si étonnée qu'elle en oublie presque de remuer son corps. Les yeux grands ouverts. En état de choc.
— Oh mon dieu, souffle-t-elle. J'arrive pas à y croire. C'est impossible.
Martine avale sa salive. Le regard fixe droit vers l'avant, elle a les yeux grands ouverts et elle sent la nervosité monter en elle. Puis, sa respiration devient plus rapide. D'un bond, elle se lève. Elle fait de grands pas vers la porte d'urgence et tente à nouveau de l'ouvrir. Rien ne se produit. Elle frappe à nouveau et crie à l'aide. Rien ne se produit non plus. Judith, les deux mains enfoncées entre les cuisses, marmonne à elle-même frénétiquement. Martine colle son oreille sur la porte, mais tout est silencieux. Un silence déconcertant. Martine se tourne et scanne rapidement du regard la grande salle. Soudain, quelque chose capte son attention. Une touche d'espoir vient à elle.
— La bouche d'aération!, s'écrie-t-elle en pointant du doigt.
Les deux filles se précipitent vers le grillage. Martine réussi sans problème à retirer les visses, ces dernières étant à peine vissés dans le mur. Enfin, elle enlève le grillage. Derrière se trouve un trou de petite taille. Le tunnel est long, étroit et obscur. Martine, sur le point d'y mettre sa tête, s'arrête.
— C'est trop petit, dit-elle. Aucune de nous ne pourra passer.
Malgré sa remarque, Martine se fait complètement ignorer par Judith. Cette dernière passe rapidement ses doigts dans ses cheveux afin de les accrocher derrière ses oreilles, le tout en se mettant à quatre pattes. Avec précaution, elle entre sa tête dans le trou. Ensuite, ses épaules disparaissent dans le trou. Ce n'est qu'arrivée aux hanches que Judith n'arrive plus à continuer son plan d'évasion puisque la bouche d'aération est trop étroite. Martine se contente de se tenir debout et à observer avec embarras le derrière de son amie. Martine rougie et détourne presque instantanément le regard lorsqu'elle aperçoit la tache humide sur le derrière de Judith. Enfin, elle sort du trou avec maladresse.
— Oh, mais qu'est-ce qu'on va faire! Martine, je dois faire pipi! Il faut trouver une autre solution!
— Je sais... Laisse-moi réfléchir.
Jamais, jusqu'à ce moment, Martine n'avait réalisé à quelle point il était difficile de se concentrer quand quelqu'un se plaint et gigote à côté de soi en plus d'avoir soi-même une urgente envie de pipi.
— Cherchons dans la salle, propose Martine en partant dans une direction. Nous trouverons sûrement la solution.
Cependant, elle est presque instantanément arrêté dans son chemin par la voix plaintive de son amie.
— Martine, j'en peut plus, dit-elle avec les larmes aux yeux. Je dois faire pipi maintenant.
— Oui, je sais, moi aussi je dois faire pipi maintenant. Aide-moi à trouver une solution. À deux, nous y arriverons plus rapidement.
— Non, je vais faire pipi maintenant. Je vais le faire dans ma culotte.
— Mais tu ne peux pas faire ça! Souviens-toi, il ne faut pas salir le tapis!
— Je sais, se lamente Judith, mais Martine... Je n'en peut plus! Je n'en peut plus!
— Mais... les tapis...
— Je me fou des tapis! Je ne peux plus me retenir, tu comprends? Nous... nous payerons pour les tapis, c'est tout!
Martine en est estomaquée.
— « Nous »?, répond-t-elle. « Nous » payerons pour les tapis?
— Oui. Je le ferai dans ma culotte et nous payerons pour les tapis après!
Martine ne répond pas. Elle est bouche-bée face à la lâcheté de son amie.
— S'il te plaît Martine, s'exclame Judith, ne fait pas cette tête-là, dit quelque chose! Je n'ai pas d'autre choix!
Martine reprend lentement ses esprits. Calmement, elle lui répond.
— Tu m'as invité ici et tu m'as montré comment voir des films gratuitement, ce qui est du vol. J'ai été assez naïve pour croire que c'était sans danger. À cause de toi, nous sommes prisonnières ici jusqu'au matin. Et là, tu veux te pisser dessus et me faire payer moi aussi pour les tapis?
Aucune réponse, mis à part un gémissement de détresse presque inaudible.
— Tu peux te pisser dessus si tu veux... moi... moi je ne payerai pas... si tu salis les tapis...
Martine attend avec appréhension une riposte virulente de son amie, peut-être même une attaque plus ou moins justifiée en sa personne, ou tout du moins le début d'une violente argumentation. Rien ne se produit, toutefois. Étonnant et rafraichissant.
— Hého! S'il vous plaît monsieur, crie Judith, laissez-moi faire pipi dans ma culotte! Je ne le ferai pas directement sur vos tapis, je me ferai pipi dessus! Je ne peut plus me retenir! S'il vous plaît, monsieur, s'il vous plaît!
Les deux filles attendent une réponse, mais la salle reste plongée dans un silence inquiétant.
— Laissez-moi faire pipi dans ma culotte! Ce sera humiliant pour moi, ce sera une bonne punition! Vous ne croyez pas que ce sera une excellente punition?
Soudain, le bruit étrange résonne à nouveau. Une voix au ton un brin rebuté se fait ensuite entendre.
— D'accord, d'accord. Vous pouvez faire pipi dans votre culotte si vous ne pouvez plus vous retenir. Je me sens généreux, si vous le faites dans votre culotte, vous n'aurez pas à me payer pour les tapis.
Telle une personne à qui l'on aurait administré un bain de pieds glacial, Judith raidit comme une planche de bois. Un mixte confus de dégoût, de réticence et de soulagement s'affiche sur son visage. Les poings fermés placés aux côtés de ses hanches, Judith n'ose pas regarder vers le bas. Un cercle humide et foncé surgit sur la surface de son pantalon. Martine est pétrifié. Elle observe sans cligner des yeux l'embarrassant spectacle qui se déroule devant elle. Le pipi parcoure à vive allure les jambes de Judith, ce qui provoque chez cette dernière un frisson qui lui parcoure le corps de la tête aux pieds. Ses pieds, justement, baignent à présent dans une flaque du liquide qui refroidit déjà. Martine ne peut détourner le regard, comme si elle assistait à un carambolage, et se voit démoralisée à l'idée que le même fâcheux destin, sans doute, l'attend elle aussi. Tôt ou tard, elle devra à son tour se soulager la vessie. Judith n'a toujours pas finit de pisser. Il est à présent de plus en plus difficile de trouver des endroits secs sur son pantalon. Elle est toute mouillée. Il va sans dire que le tapis n'a pas été épargné. Enfin, le flux semble tranquillement s'estomper. Sa vessie est vide. Judith soupire. Dégoûté par ce qu'il vient de lui arriver, elle pose un regard épuisée vers Martine. Celle-ci, ne sachant point comment réagir, reste plantée sur place. Judith, en détournant le regard, dit à elle-même, très bas, quelque chose d'inaudible qui doit s'apparenter à un « putain de prison » ou à un « cinéma de merde » avant de se laisser tomber sur un des sièges. Martine n'ose pas bouger. Elle voudrait pouvoir dire quelque chose pour alléger cet embarrassant moment, mais rien ne lui vient à l'esprit. À nouveau, la salle à peine éclairée est plongée dans le silence. Judith s'est endormie. Endormie, vêtue de vêtements souillés qui ne doivent plus être très confortables, mais dénudée de dignité. Martine s'éloigne à pas feutrés. Soudain, une vague de pression assaillit sa vessie. Une vague si importante que la pauvre fille doit immédiatement plonger ses deux mains entre ses cuisses. Une vague si souffrante qu'elle en serre les dents. Une vague si inattendue que Martine est forcée de se rendre à l'évidence que le moment qu'elle redoutait le plus est sur le point d'arriver. Il lui faut trouver une solution au plus vite.
Les deux mains solidement coincées entre ses cuisses et les dents serrées, Martine fait les cents pas entre les sièges. Elle s'approche de l'endroit où son amie et elle se sont assises pour regarder leur dernier film de la journée. Martine regarde sa montre. Il est une heure du matin. Elle voudrait bien dormir, mais sa vessie sur le point de déborder l'empêche de se reposer. Cependant, ses jambes qui s'alourdissent et ses paupières qui tombent lui donnent le goût de dormir malgré tout. Soudain, elle frappe quelque chose avec son pied. L'objet rebondit et atterri quelques centimètres plus loin. Le visage de Martine s'illumine. Elle se met à quatre pattes et cherche frénétiquement l'objet. L'énorme ballon qu'est sa vessie ne cède pas. Enfin, elle met la main sur l'objet en question. Il s'agit d'une des bouteilles qui contenait le liquide que les deux filles ont englouties plus tôt dans la journée, inconscientes du sort qui les attendaient. Martine, songeuse, observe longuement l'objet. Dans une tentative infantile de s'aider à réfléchir, elle colle la bouteille à son bassin bombé. Ce petit contenant va-t-il pouvoir accueillir toute cette urine? Seulement, elle doit couper court à sa réflexion. Elle sent sa vessie faiblir de plus en plus. Ainsi, Martine baisse rapidement son pantalon et, tout en jetant un coup d’œil craintif vers son amie qui dort, elle enfonce la bouteille entre ses cuisses. À l'aide de deux doigts, elle écarte ses lèvres et colle la bouteille sur son méat urinaire. Hésitante, elle ne réussit tout d'abord qu'à laisser s'échapper que quelques goutes, puis finit ensuite par enfin se soulager. Le pipi siffle dans la bouteille. Cette dernière se remplie très rapidement du liquide chaud. Heureusement, la vessie de Martine se vide si rapidement que, contre toute attente, la bouteille ne déborde pas. Après avoir terminé, soulagée, Martine échappe un soupir de satisfaction, remet le bouchon sur la bouteille remplie avant de la déposer par terre. Épuisée, elle se laisse ensuite tomber sur un des sièges. Elle s'endort avec un grand sourire.
Le lendemain matin, Martine est réveillée par un employé.
— Allez, vous pouvez sortir, dit le jeune homme d'un ton un peu inconfortable.
Martine se lève du siège.
— Merci, répond-t-elle, inconfortable elle aussi.
Elle se dirige ensuite d'un bon pas vers Judith. Celle-ci est encore endormie. L'énorme tache humide semble avoir disparue durant la nuit. L'odeur, cependant, semble s'être amplifiée. Martine réveille son amie et les deux filles sortent finalement de la salle. Embarrassées de ce qui leur ai arrivé, les filles se dirigent à toute vitesse vers la sortie du cinéma. Judith reste muette, tout comme Martine. Bien vite, elles se retrouvent à l'extérieur, enfin à l'air libre. Elles laissent derrière elles dans la salle qui leur a fait office de prison pendant une nuit une trace de pipi à présent sèche sur le tapis ainsi qu'une bouteille pleine de pisse. Elles en garde une expérience des plus étranges et, surtout, hautement embarrassante. Une expérience qu'elles n'oublieront pas de sitôt.
Mis à jour le 17 janvier 2018
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C'est pas mal du tout ! Ça manque quand même de fantaisie à mon gout, c'est une désespération forcée et un pipi culotte classique hormis que c'est dans un cinema et observé par quelqu'un d'autre. J'ai bien aimé :)
RépondreSupprimerMerci pour la critique constructive! :P
Supprimertrès belle histoire j'ai bien aimer.
RépondreSupprimerMerci! ^^
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